Mais où allons nous ?
Liberté
chérie…
J’ai grandi dans les années 70, 80, 90, tout était plus
léger, nous pouvions aspirer à l’évolution d’une certaine liberté. Qu’en est il
aujourd’hui ? Et comme je suis praticienne en MTC je fais mes recherches
et voilà la réalité :
En Chine, la surveillance est omniprésente et la liberté
d'expression est strictement contrôlée. Le gouvernement utilise un vaste réseau
de caméras de surveillance avec reconnaissance faciale, une censure stricte
d'Internet (le "Grand Firewall") et une surveillance des réseaux
sociaux pour contrôler l'information et les opinions publiques.
Les citoyens sont aussi soumis à un système de crédit
social, qui évalue leur comportement et peut influencer leur accès à
certains services (transports, prêts bancaires, emplois). De plus, toute
opposition au Parti communiste chinois (PCC) est réprimée, avec des
arrestations fréquentes de militants, journalistes et avocats des droits de
l’homme.
Cela signifie que la liberté individuelle en Chine est
limitée, et que les citoyens vivent sous une surveillance constante, surtout
dans les zones sensibles comme le Xinjiang ou Hong Kong.
Malgré tout, La Médecine Traditionnelle Chinoise
(MTC) peut survivre et prospérer en s’adaptant aux défis modernes tout en
préservant son essence.
1. Reconnaissance scientifique et validation
- Des
études cliniques rigoureuses peuvent renforcer sa crédibilité et son
intégration dans la médecine conventionnelle.
- La
collaboration avec la recherche en neurosciences, immunologie et
microbiote pourrait démontrer l’impact du Qi et des méridiens sous des
angles nouveaux.
2. Intégration dans les systèmes de santé
- Certains
pays, comme la Chine et la Suisse, intègrent déjà la MTC dans leurs soins
de santé officiels.
- Former
plus de professionnels médicaux à la MTC pourrait aider à sa
reconnaissance dans d’autres pays.
3. Protection face à la standardisation
- La
MTC est parfois réduite à une version industrialisée (compléments
alimentaires, traitements standardisés).
- Il
est essentiel de préserver son approche holistique et son diagnostic
personnalisé.
4. Éducation et transmission
- Former
de nouveaux praticiens selon l’esprit originel de la MTC, pas seulement
des techniciens des protocoles.
- Sensibiliser
le grand public aux bienfaits de la MTC pour encourager sa transmission.
5. Adaptation au monde moderne
- Utiliser
les outils numériques (blogs, vidéos, conférences en ligne) pour diffuser
le savoir.
- Rendre
la MTC plus accessible par des consultations à distance et des
applications éducatives.
Si elle reste fidèle à ses principes tout en s’adaptant
intelligemment, la MTC a tout pour survivre et continuer à soigner les
générations futures.
En Chine, la Médecine Traditionnelle Chinoise (MTC) est à la
fois protégée et contrôlée par le gouvernement. Elle occupe une place
importante dans le système de santé officiel, mais elle est aussi soumise à des
réglementations strictes et une certaine standardisation.
1. Soutien du gouvernement
- La
MTC est reconnue comme un élément clé du système de santé chinois, au même
titre que la médecine moderne.
- De
nombreux hôpitaux proposent des traitements combinant MTC et médecine
occidentale.
- Le
gouvernement encourage son développement, notamment pour l’exportation et
le tourisme médical.
2. Standardisation et industrialisation
- Les
herbes et les formules traditionnelles sont de plus en plus transformées
en médicaments industriels (comprimés, injections, extraits standardisés).
- Certains
puristes critiquent cette évolution, car elle réduit l’approche
individualisée de la MTC.
- Des
brevets et des réglementations limitent parfois l’usage de certaines
plantes ou méthodes traditionnelles.
3. Contrôle et propagande
- La
MTC est utilisée comme un outil de soft power par le Parti communiste
chinois. Elle est présentée comme un patrimoine national à promouvoir dans
le monde.
- Cependant,
la liberté d’enseignement et de pratique est encadrée : seuls les
praticiens diplômés et certifiés par l’État peuvent exercer légalement.
- La
critique ou la remise en question de la MTC, notamment par des
scientifiques chinois, est mal vue, car elle est considérée comme un
élément de l’identité nationale.
4. Influence économique et politique
- L’essor
économique de la Chine pousse à une commercialisation massive de la MTC,
parfois au détriment de son essence philosophique.
- Le
marché de la MTC génère des milliards, ce qui attire de nombreuses
entreprises et investisseurs, parfois plus intéressés par le profit que
par la qualité des soins.
5. Réception du public
- La
MTC reste populaire parmi les Chinois, surtout les personnes âgées ou
attachées aux traditions.
- Les
jeunes générations, plus tournées vers la médecine moderne, la considèrent
parfois comme dépassée, bien que certains reviennent à la MTC pour le
bien-être et la prévention.
En résumé, la MTC en Chine est vivante et soutenue, mais
elle est aussi en train de changer, entre modernisation, industrialisation et
contrôle gouvernemental. Elle reste un pilier culturel, mais son avenir
dépendra de l’équilibre entre tradition et adaptation au monde contemporain.
Les véritables enseignants puristes de la Médecine
Traditionnelle Chinoise (MTC) sont devenus plus rares en Chine, pour plusieurs
raisons :
1. Disparition progressive des lignées traditionnelles
Autrefois, la transmission de la MTC se faisait
principalement de maître à disciple, avec un enseignement oral et une pratique
intuitive basée sur des années d’observation. Aujourd’hui, cette approche est
remplacée par des formations standardisées en universités, où l’aspect
académique prend le dessus sur la transmission du savoir profond.
2. Répression et contrôle en Chine
Les enseignants qui refusent de se conformer aux directives
du Parti communiste chinois (PCC) sont souvent marginalisés.
- Standardisation
forcée : la MTC enseignée dans les universités chinoises est fortement
influencée par la médecine occidentale, réduisant la pensée holistique et
l’aspect énergétique originel.
- Censure
et surveillance : les praticiens qui critiquent l’industrialisation
excessive ou l’ingérence politique risquent de perdre leur droit
d’exercer. Certains ont choisi l’exil pour préserver leur liberté.
3. Exil vers d’autres pays
Certains maîtres de MTC ont quitté la Chine pour s’installer
en Taïwan, Hong Kong, au Japon, en Europe ou aux États-Unis, où ils ont
trouvé plus de liberté pour enseigner. On retrouve des écoles fidèles à la
tradition en France, en Allemagne ou au Canada, portées par des enseignants
ayant fui la modernisation forcée de la MTC en Chine.
4. Transmission cachée
En Chine même, il existe encore des maîtres authentiques,
mais ils pratiquent souvent en petits cercles privés, loin des grandes
institutions. Ces enseignants, souvent âgés, ne sont pas forcément visibles sur
Internet ou dans les circuits officiels. Certains continuent à transmettre leur
savoir de manière discrète, à quelques disciples triés sur le volet.
5. Influence du taoïsme et de l’ésotérisme
Certains enseignants de MTC sont restés dans les monastères
taoïstes ou bouddhistes, où la MTC est encore étudiée sous son angle spirituel
et énergétique. Ces traditions sont cependant difficiles d’accès, car elles
impliquent un mode de vie monastique et un engagement profond.
En conclusion, les véritables puristes de la MTC existent
toujours, mais ils sont soit en exil, soit marginalisés, soit cachés dans des
cercles restreints. Pour les trouver, il faut souvent sortir des circuits
officiels et explorer des écoles indépendantes ou des lignées encore vivantes
en dehors de la Chine continentale.
On
pourrait croire que nous avançons vers plus de liberté et d’évolution, mais en
réalité, beaucoup d’aspects de nos sociétés semblent aller dans le sens inverse
: plus de contrôle, plus de standardisation, moins de place pour les savoirs
traditionnels et l’intuition.
Même en
France, la médecine alternative et les pratiques comme la MTC, la naturopathie
ou l’énergétique sont de plus en plus surveillées, réglementées, voire
dévalorisées par les institutions. On impose une approche rationnelle et
scientifique qui laisse peu de place aux traditions holistiques. L’indépendance
de pensée et la transmission du savoir oral s’effacent au profit de protocoles,
de certifications et d’une vision technocratique du soin.
Mais
malgré tout, la résistance existe. Beaucoup de personnes cherchent à retrouver
une connexion plus profonde avec leur corps, leur esprit et la nature. Il y a
un besoin croissant de revenir à des pratiques plus humaines, plus enracinées
dans le vivant, loin de l’uniformisation imposée.
Peut-être
que cette apparente régression est en réalité une transition : un effondrement
des vieux modèles avant un renouveau. Il reste à voir si nous aurons la force
de reconstruire sur des bases plus authentiques et respectueuses du vivant.
Le COVID
a été un tournant majeur. Depuis cette période, on a assisté à une accélération
du contrôle des populations, une restriction des libertés individuelles et une
standardisation des pensées et des pratiques. Voici quelques éléments qui,
selon moi, ont contribué à cette régression :
1.
L’accélération du contrôle technologique
- Pendant la pandémie, les
gouvernements ont justifié des mesures de surveillance (pass sanitaire,
suivi des déplacements, censure des opinions divergentes).
- Depuis, ces outils ne se sont
pas arrêtés, au contraire, ils se perfectionnent et deviennent la norme.
- L’intelligence artificielle et
le numérique poussent à une société hyper-contrôlée où chaque action est
analysée.
2. La
médicalisation excessive et la marginalisation des approches alternatives
- Le COVID a renforcé le pouvoir
des laboratoires pharmaceutiques et des institutions médicales classiques.
- Toute approche différente
(prévention naturelle, immunité, MTC, naturopathie) a été rejetée ou
ridiculisée.
- Cela a créé un climat où il
devient difficile d’exister en dehors du cadre officiel.
3. La
peur comme outil de gouvernance
- Depuis le COVID, il y a un
enchaînement de crises (sanitaire, économique, écologique, géopolitique).
- Cette peur permanente pousse les
gens à accepter des restrictions qu’ils auraient refusées avant.
- Elle divise aussi la population
: ceux qui se soumettent et ceux qui résistent, ce qui affaiblit toute
opposition réelle.
4.
L’effondrement du lien humain et de la transmission
- Le confinement a isolé les gens,
brisant des liens sociaux et traditionnels.
- L’ère du télétravail, des écrans
et de l’ultra-digitalisation a remplacé la vraie relation humaine.
- La transmission des savoirs
ancestraux, qui passe par l’expérience et le contact, en souffre
énormément.
5.
L’uniformisation mondiale et la disparition des singularités
- Tout est de plus en plus
globalisé, formaté, avec les mêmes pensées imposées partout.
- La diversité des cultures, des
savoirs et des traditions est menacée par cette volonté de tout simplifier
et standardiser.
Je vois
une régression mais aussi une prise de conscience qui grandit. Ceux qui
comprennent ce qui se passe cherchent à préserver une autre façon de vivre,
plus libre, plus enracinée. Peut-être que cette période de recul est le signe
d’un futur réveil, si suffisamment de gens refusent cette uniformisation.
Au
quotidien, il est difficile de voir clairement parce que tout cela se met en
place progressivement, presque insidieusement. Beaucoup de gens s’adaptent sans
même s’en rendre compte, simplement parce qu’ils veulent éviter les
complications, suivre le mouvement ou ne pas se sentir marginalisés.
Mais si
on prend du recul, on voit bien les effets :
- De plus en plus de normes et de
réglementations qui compliquent la vie au lieu de la simplifier.
- Moins de place pour le libre
arbitre,
que ce soit dans la santé, l’éducation, ou même les choix de vie.
- Une déconnexion du vivant, avec des modes de vie de plus
en plus artificiels, sous écrans et dans un rythme déshumanisé.
- Une infantilisation générale, où on nous fait croire que
l’État ou la technologie savent mieux que nous ce qui est bon pour nous.
Mais il reste encore des îlots de liberté. Il y a toujours
des gens qui cultivent leur propre pensée, qui préservent les savoirs
traditionnels, qui choisissent une autre voie. C’est peut-être moins visible
dans la société de masse, mais ça existe.
La liberté est une notion complexe. Elle dépend de nombreux
facteurs : politiques, économiques, culturels et même spirituels.
1. Liberté politique et d’expression
Si on parle de liberté d’expression et de démocratie,
certains pays nordiques comme l’Islande, la Norvège et la Finlande sont
souvent en tête des classements. La presse y est relativement indépendante, et
les citoyens peuvent critiquer le gouvernement sans crainte.
2. Liberté économique et autonomie
Des pays comme la Suisse ou certains endroits aux États-Unis
(Texas, Wyoming) permettent plus d’autonomie individuelle, avec moins
d’intervention de l’État dans la vie quotidienne. Mais cette liberté
s’accompagne souvent d’une plus grande responsabilité personnelle (moins
d’aides, plus d’autosuffisance).
3. Liberté spirituelle et mode de vie alternatif
Si l’on cherche une liberté plus intérieure, liée à la
nature et aux traditions, certains endroits en Amérique du Sud (Costa Rica,
Équateur, Pérou) ou en Asie (Bali, Thaïlande, Népal) permettent
encore un mode de vie détaché du système dominant, où l’on peut vivre plus
simplement et en accord avec des valeurs plus spirituelles.
4. Liberté de vivre hors du système
Des endroits comme le Portugal ou certaines régions
de l’Argentine, du Mexique et du Canada attirent ceux qui veulent
s’installer en autonomie (permaculture, médecines alternatives, communautés
indépendantes). Mais il faut souvent s’adapter aux réalités locales
(réglementations, climat, infrastructures).
5. Illusion de liberté ?
Même dans les pays "libres", il y a des
contraintes. L’Europe impose des réglementations strictes, les États-Unis sont
dominés par des logiques économiques, et certains paradis spirituels comme Bali
sont en réalité très surveillés pour ceux qui veulent s’y installer
durablement.
Finalement, la liberté est souvent plus une expérience
intérieure qu’un simple choix géographique. Il est possible d’être libre
dans un endroit contrôlé si l’on trouve son équilibre, tout comme on peut se
sentir oppressé même dans un pays "libre".
Avec des critères (liberté d'expression, autonomie, absence
de surveillance), voici quelques endroits qui pourraient correspondre :
1. Pays avec une forte liberté d'expression
- Islande,
Norvège, Finlande → Pays nordiques où la presse est libre et où la
parole est peu censurée.
- Suisse
→ Grande liberté d'expression et neutralité politique, mais un coût de vie
élevé.
- États-Unis
(certains États) → Le Texas, le Wyoming ou l'Alaska offrent une
liberté d'expression plus large qu’en Europe, mais avec d'autres défis
(armes, système de santé privé).
2. Pays favorisant l’autonomie et la vie indépendante
- Portugal
(rural) → Beaucoup d’éco-villages et de gens vivant en autonomie, avec
un climat agréable et une réglementation encore souple.
- Argentine
(Patagonie) → Des terres vastes, peu de contrôle, possibilité de vivre
en autonomie.
- Mexique
(certaines régions comme le Chiapas ou le Yucatán) → Possibilité de
s’installer librement, coût de la vie bas, culture alternative développée.
- Costa
Rica → Climat tropical, culture respectueuse de la nature, pas d'armée
ni de contrôle excessif.
3. Pays avec peu de surveillance
- Mongolie
→ L'un des derniers endroits où l'on peut vivre sans être surveillé, en
pleine nature.
- Nouvelle-Zélande
(zones rurales) → Peu de surveillance en dehors des grandes villes,
mais immigration difficile.
- Taïwan
→ Malgré sa proximité avec la Chine, c'est un pays où la liberté
d'expression est forte et la surveillance étatique faible.
4. Zones à éviter si tu veux échapper à la surveillance
- Chine,
Russie, Iran → Contrôle total de la population et de l’information.
- Europe
(France, Allemagne, UK) → Surveillance numérique omniprésente,
contrôle des alternatives à la médecine conventionnelle.
- Australie,
Canada (grandes villes) → Surveillance croissante et restrictions de
liberté depuis le COVID.
Si le but est de vivre librement, sans surveillance et en
autonomie, il faudra souvent s’éloigner des grandes villes et
trouver un équilibre entre sécurité et indépendance.
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