Le Manque de Bienveillance : Un Mal Silencieux de Notre Société et Un Frein à la Guérison

Le Manque de Bienveillance : Un Mal Silencieux de Notre Société et Un Frein à la Guérison


Notre société souffre d’un manque criant de bienveillance, à la fois envers soi-même et envers les autres. Trop souvent, nous avançons dans la vie comme si un ennemi intérieur nous poursuivait, nous poussant à l’auto-sabotage, à l’oubli de nos besoins essentiels, et à une exigence destructrice envers nous-mêmes.

Les gens se consument pendant des années dans des habitudes nocives, dans la pression de la performance, dans des schémas répétitifs qui les éloignent d’eux-mêmes. Puis, un jour, épuisés, ils cherchent une solution extérieure, un remède miracle. Ils entrent dans un cabinet de soin avec l’attente implicite qu’en échange d’un paiement, ils obtiendront une délivrance instantanée. Comme si une séance pouvait réparer ce qui a été détruit patiemment, jour après jour.

Mais la vérité est autre : aucun thérapeute, aucun praticien, aussi compétent soit-il, ne peut sauver quelqu’un de lui-même sans son engagement actif dans le processus de guérison. La transformation nécessite du temps, du courage et, surtout, de la bienveillance envers soi-même. Il ne s’agit pas seulement de recevoir un soin, mais d’apprendre à s’écouter, à se respecter et à comprendre que la véritable guérison commence de l’intérieur.

Cela passe aussi par la confiance et la patience envers le thérapeute que l’on choisit. Trop souvent, dans une quête effrénée de mieux-être, on saute d’une méthode à l’autre, persuadé que l’herbe est plus verte ailleurs. Mais ce zapping constant ne fait qu’épuiser le patient et démotiver ceux qui consacrent leur vie à aider. Les thérapeutes ne travaillent pas pour s’enrichir, mais pour mettre leur expérience et leurs outils au service de l’humanité.

Alors, il est temps d’accepter que la guérison demande de la constance et de la responsabilité. Que la colère du patient cesse de se retourner contre le thérapeute lorsque le miracle espéré n’arrive pas instantanément. La clé du mieux-être est entre nos mains, mais encore faut-il accepter de la tourner avec patience, engagement et bienveillance.

La bienveillance n’est pas un luxe, elle est une nécessité. Elle est cet espace de douceur que l’on s’accorde, cette patience envers nos propres blessures et celles des autres. Tant que nous ne comprendrons pas que prendre soin de soi passe par la régularité, la responsabilité et l’amour propre, nous resterons enfermés dans l’illusion qu’un simple geste extérieur peut tout réparer.

 


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